Pour développer votre entreprise, vous avez besoin de communiquer. Pas question pour autant de prospérer aux dépens de l’environnement et de nuire à l’image de votre marque. Face à la nécessité de réduire la production de CO2 des activités humaines, des solutions émergent et permettent de concilier écologie et efficacité. L’éco-typographie en est une. Voici de quoi il s’agit.
Les bienfaits économiques et écologiques de l’éco-typographie
Imprimées ou numérisées, les polices de caractères jouent un rôle essentiel dans tout support de communication. Elles assurent la lisibilité et à la mise en valeur des titres et blocs de textes. De plus, leur design est une composante majeure de la ligne graphique qui reflète l’image de votre marque.
Pour des publications plus écologiques comme pour maîtriser les coûts de fabrication, l’éco-typographie est devenue incontournable et ce pour trois raisons :
- Plus économe en encre et en papier, elle réduit les frais d’impression
- Plus vertueuse, elle limite la pollution produite par l’industrie et le stockage numérique des données
- Elle reste efficace et s’avère attrayante à la lecture.
Typographie et environnement : mais que fait la police ?
Du logo à la plaquette en passant par la page web, quiconque se soucie de l’impact de ses messages connaît l’importance de bien choisir les polices de caractères et leur emphase (taille, italique, gras, majuscules…).
Pour répondre aux enjeux climatiques, il importe désormais de se préoccuper également des effets environnementaux des typographies. Il est évident qu’un document consommera moins d’encre et de papier s’il est imprimé en corps 11 plutôt qu’en corps 12, et en caractères maigres plutôt que gras.
Parmi les polices les plus courantes, certaines permettent de gagner en moyenne jusqu’à 30% d’encre grâce à la taille, l’étroitesse et la minceur de leurs caractères, ou à leur lisibilité en taille réduite. Voici les principales :
- Garamond ;
- Courier New ;
- Times New Roman ;
- Century Gothic ;
- Cambria.
D’autres polices ont été créées spécialement pour diminuer le coût de fabrication et l’empreinte carbone des documents imprimés. Leur secret : un design ajouré de trous ou de lignes, invisibles à l’œil nu, pour moins de matière à imprimer. Il s’agit de :
- Eco Font créée par la société de communication néerlandaise Sprancq ;
- Ryman Eco, fruit de la collaboration entre le papetier Ryman Stationery et l’agence de communication Grey London.
Il n’est bien entendu pas question de se limiter aux polices écologiques citées ci-dessus. Leur emploi régulier, en particulier pour les documents imprimés en gros volume par exemple, permet toutefois d’obtenir des résultats significatifs au bout d’une année.
Pour le web aussi, pensez à l’éco-typographie
Quant aux publications numériques, elles ont également leur éco-typographie. Ici, c’est le nombre de requêtes envoyées aux serveurs informatiques qu’il s’agit d’économiser. C’est alors le recours aux polices natives, celles qui se trouvent, à l’origine, dans le système d’exploitation de votre ordinateur, qui allège les données et accélère le chargement des pages web. Bien d’autres astuces permettent de réduire les frais et l’impact environnemental de votre communication. Elles font l’objet d’une nouvelle approche appelée l’éco-conception.